Selon le neuropsychiatre Julian de Ajuriaguerra, « Est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience »
Il y a 5 types de dysgraphie :
- Dysgraphie raide : crispation, tension, écriture anguleuse, crampes
- Dysgraphie molle : formes moins structurées, négligence, impression de laisser-aller
- Dysgraphie de lenteur : trop de précision, trop d’effort, engendre du retard
- Dysgraphie impulsive : rapidité, écriture précipitée, gestes lancés
- Dysgraphie maladroite : mauvaises formes, trop ou pas assez appuyée
L’aspect psychologique de la dysgraphie est à prendre en compte. En effet, les remarques négatives risquent de confirmer une mauvaise estime de soi et ainsi accentuer les difficultés.
En effet, malgré les efforts fournis, le découragement peut s’installer avec une perte d’estime de soi, de l’anxiété, le refus de travailler voir l’échec scolaire.
Il est donc primordial de remotiver l’enfant, de le valoriser et d’avancer à sa vitesse.
Les causes peuvent être multiples : précocité, trouble de l’attention, dyslexie, dysorthographie, trouble neuro-visuel, faible tonus digital, mauvaise latéralisation, mauvaise acquisition des formes, mauvaise tenue du stylo, …
Les difficultés de l’écriture ne sont donc pas à prendre à la légère : ils peuvent être un signe d’alerte d’un malaise profond d’origine psychologique, intellectuelle et/ou motrice.
La non prise en compte de ces troubles peut amener l’enfant, à plus ou moins long terme, à la démotivation puis à l’échec scolaire.